Fiches descriptives

Hirondelle à front blanc

Cette hirondelle est originaire de l'Ouest canadien, mais on peut maintenant la voir partout en Amérique du Nord. Elle fréquente les villages et les régions habitées, où elle construit son nid de boue sous les ponts et les toits. Son cri est un jacassement de notes grinçantes et mécaniques impossibles à imiter qui rappelle un peu le bruit de la styromousse qu'on frotte. Le corps est bleu irisé, le ventre blanc, les joues et la gorge rouge brique, le front porte une tache blanche. Le croupion chamois la distingue bien des autres hirondelles, ainsi que sa queue courte et carrée sans encoche. Les deux sexes sont semblables.

Faits marquants 

Elle niche en colonie, comme les autres espèces d'hirondelles, et son comportement social est l'un des plus élaborés chez les passereaux. Les plus grosses colonies comprennent plus de 2 000 nids. Le nid est installé à l'angle du toit et du mur de la structure et sa construction exige de grandes dépenses énergétiques aux oiseaux. En forme de gourde, il est fait de boulettes de boue façonnées une à une par les oiseaux.

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8 observations
Hirondelle bicolore

Cette hirondelle, retrouvée partout au Canada, fait preuve d’une grande souplesse dans la sélection de son habitat. Ses milieux de prédilection sont les terrains découverts situés non loin d’un point d’eau, là où les arbres vieillissants offrent des cavités propices à la nidification. À défaut, elle s'accommode volontiers d'un nichoir – peu importe son format – que le couple défend farouchement. Son chant est un gazouillis doux et mélodieux composé de courtes notes liquides. Le dessus de son corps est bleu-vert métallique et le dessous entièrement blanc pur. Le juvénile, sans reflets iridescents, a plutôt le dessus du corps brun uni.

Faits marquants 

Agiles en vol, les Hirondelles bicolores ont tendance à planer plus que toute autre espèce d'hirondelle. Elles se baignent en volant en rase-mottes au-dessus de l'eau: elles secouent leurs corps à la surface, puis s'élèvent rapidement en s’ébrouant.

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15 observations
Héron garde-bœufs

L'aire de nidification nord-américaine de ce petit héron blanc originaire d’Afrique s'étend jusqu'au Manitoba. Au Canada, on l'observe surtout au moment de la dispersion post-nuptiale. Moins aquatique que les autres espèces de sa famille, il fréquente assidûment les pâturages et les champs. Il se nourrit aux pieds des bovins qui paissent, se perchant parfois sur leur dos afin de mieux épier les insectes. Il niche en colonies dans les arbres, souvent en compagnie d’autres espèces de hérons. En saison de reproduction, les plumes de la calotte, du dos et de la poitrine se teintent de chamois, mais son plumage est entièrement blanc le reste de l’année. Il émet divers croassements rauques.

Faits marquants 

Le Héron garde-boeufs a un régime alimentaire varié et flexible qui inclut parfois d'autres oiseaux. Certains individus ont déjà été observés chassant des parulines pendant la migration.

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1 observation
Harle couronné

Ce petit harle fort coquet apprécie les eaux douces en milieu forestier, tels les petits lacs, les étangs à castor, les étangs de tourbières et les rivières forestières. Il niche dans les cavités naturelles creusées par les pics et utilise les nichoirs conçus pour lui. Ce canard plongeur porte une huppe blanche bordée de noir parfois difficile à voir quand elle est abaissée. Le dessus du corps est noir avec les ailes traversées de lignes blanches. La poitrine est blanche traversée d'un trait noir, les flancs sont roux et la queue noire. La femelle est complètement brune avec une huppe rousse et hirsute et des traces blanches sur les ailes. Le cri de ce harle est un croassement rauque et bref rappelant une grenouille.

Faits marquants 

La femelle de cette espèce pond parfois ces œufs dans le nid d'une autre femelle quand elle n'arrive pas à se trouver une cavité. Elle peut aussi parasiter le Canard branchu et le Garrot à œil d'or. En contrepartie, ces deux dernières espèces peuvent aussi à l'occasion parasiter le nid d'un Harle couronné. Dans ce cas, la femelle harle élève souvent les canetons adoptifs avec les siens.

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14 observations
Hirondelle de rivage

Cette petite hirondelle est largement répandue partout en Amérique du Nord et dans toute l'Eurasie. Toutefois, son nombre décroît à cause des activités humaines autour des bancs de sable ainsi que par l'exploitation de ceux-ci. Elles nichent en colonie dans les bancs de sable, où elles creusent des terriers. Elles fréquentent les sablières et les bords de rivière sablonneux. Son cri est un «brrrt» sec qui, en colonie, crée un crépitement constant. Le dessus de l'oiseau est entièrement brun et le dessous entièrement blanc, hormis un collier brun à la poitrine qui permet de la différencier facilement de l'Hirondelle à ailes hérissées. Sa queue est encochée. Les deux sexes sont semblables. Son vol en zigzag est différent de celui des autres hirondelles et permet de l'identifier au loin.

Faits marquants 

La parade nuptiale consiste en une poursuite aérienne de la femelle par le mâle. Le mâle escorte constamment la femelle dans tous ses déplacements avant qu'elle commence à pondre afin de s'assurer qu'elle ne copule pas avec d'autres mâles à son insu. À l'automne, les Hirondelles de rivage se rassemblent avec d'autres espèces d'hirondelles.

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4 observations
Harfang des neiges

Ce beau grand hibou blanc est l'emblème aviaire du Québec, bien qu'il soit vu sous nos latitudes uniquement en hiver. Il fréquente la toundra arctique pour nicher, où il installe son nid directement au sol, sur une butte ou entre les rochers. En hiver, il descend dans nos contrées et fréquente les milieux ouverts où on peut l'observer perché sur les toits de grange, sur les poteaux électriques ou directement au sol, à la recherche de rongeurs sous la neige. Il émet un cri grinçant et aigu rappelant un peu celui des buses. Ce rapace est tout blanc marqué de points et de rayures noires. Ses grands yeux sont jaune vif. Les mâles blanchissent à en devenir presque blanc pur en vieillissant. Les femelles sont rayées plus généreusement que les mâles et les jeunes sont si fortement striés qu'ils peuvent paraître gris vus de loin. Le mâle est plus petit que la femelle.

Faits marquants 

Pendant la parade nuptiale, le mâle peut voler en battant des ailes énergiquement et silencieusement à la manière des papillons. Il offre aussi des lemmings, son petit rongeur favori, à la femelle. Le harfang chasse presque exclusivement le lemming, et toute sa vie est ajustée en fonction de l'abondance de ces rongeurs nordiques. Les années où le lemming est abondant, les harfangs se reproduisent en masse et produisent beaucoup de jeunes. Les années où le lemming est rare, nous voyons les harfangs débarquer dans nos régions en hiver en plus grande quantité. Les invasions de harfangs l'hiver ont lieu en moyenne tous les 3 à 5 ans.

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15 observations
Hibou moyen-duc

Ce hibou très discret peut être observé à l’année un peu partout au Canada. Il chasse à découvert à proximité d'arbustaies denses ou d'arbres de grande taille servant à la nidification et au repos. En hiver, il se regroupe en dortoirs dans des endroits abrités tels les îlots de pins et les haies brise-vent. Ce rapace nocturne passe généralement ses journées perché près du tronc d'un arbre, son plumage offrant un excellent camouflage. De forme longiligne, il se distingue par son disque facial orangé et ses longues aigrettes rapprochées. Autrement silencieux, il émet en saison de reproduction une variété de hululements, de gémissements et d'aboiements.

Faits marquants 

Le hululement du mâle porte parfois jusqu'à un kilomètre. Ce hibou chasse en vol et tue ses proies, de petits mammifères, d’une morsure derrière la tête. Nichant parfois en petites colonies lâches, il squatte les nids abandonnés, dont ceux de la Corneille d’Amérique et de la Pie bavarde.

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3 observations
Harelde kakawi

Ce beau canard fréquente aussi bien les eaux douces que le milieu marin. Il niche loin au nord, dans la toundra au bord des lacs et des étangs ainsi que sur le littoral. Il hiverne sous nos latitudes où peut l'observer en mer. Le cri du harelde est très particulier, et peut rappeler un chien qui aboie ou une oie: «ah-ah-ah wè». Il a deux plumages très différents: en hiver, il est principalement blanc avec le dos et la poitrine et les ailes noires ainsi qu'une longue queue noire et pointue semblable à celui du Canard pilet. Sa face est brunâtre avec une tache foncée sur la joue. En été, il perd beaucoup de blanc et vire plutôt au brun foncé. Toute sa tête devient brune hormis une tache blanche autour des yeux, les scapulaires deviennent brun pâle et seul le ventre reste blanc. En toute saison, son bec est noir et rose. La femelle, plus discrète, est brunâtre aux dessous blancs toute l'année, mais l'hiver sa face est beaucoup plus blanche, avec une tache brune sur la joue.

Faits marquants 

C'est l'hiver que commence la formation des couples: les mâles paradent les uns face aux autres en groupe, comme pour se mesurer et s'entraîner. Ils se rendent ensuite aux femelles pour parader, mais celles-ci les chassent agressivement jusqu'en février avant de finalement accepter un mâle.

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5 observations
Harle huppé

Ce harle est généralement associé au milieu marin, même s’il se reproduit parfois en eau douce. Il fréquente en été les marais et les petites îles marines rocheuses ou boisées pour y faire son nid. En hiver, il longe les côtes atlantique et pacifique et est vu jusqu'au golfe du Mexique. Le cri de ce canard plongeur se fait entendre très rarement. C'est un «karrrr» grave, court et enroué. Le mâle a la tête verte irisée et une huppe lâche et clairsemée derrière la tête. Sa poitrine est brune striée de noir et son cou forme un collier blanc. Le dessus est noir avec des grandes taches blanches sur les ailes, les flancs sont gris finement striés. La femelle ressemble aux autres femelles harles, entièrement brune avec une tête rousse munie de la même huppe lâche que le mâle. Elle a aussi de petites marques blanches aux ailes. En vol, on peut remarquer deux lignes noires traversant le blanc des ailes chez le mâle et une seule ligne chez la femelle. Les deux sexes ont un bec orange vif.

Faits marquants

Contrairement aux autres harles, le huppé niche au sol et non dans une cavité d'arbre. On trouve souvent son nid non loin de celui des eiders à duvet. Plusieurs nichées peuvent se mélanger et être élevées par une seule femelle.

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4 observations
Hirondelle noire

Ces grandes hirondelles sont coloniales, plusieurs dizaines de couples pouvant parfois nicher au même endroit. Elles se nourrissent dans les milieux ouverts, en particulier près de l'eau. Dans l’est du pays, elles pondent presque exclusivement dans des nichoirs à logis multiples conçus spécialement pour elles, alors que dans l'ouest, elles continuent de nidifier dans des cavités naturelles dans des chicots ou des crevasses. Les mâles sont entièrement noirs avec des reflets violacés tandis que les femelles et les jeunes ont le ventre pâle. Le chant est un gazouillis doux incluant des notes gutturales et grinçantes.

Faits marquants 

Présents à l'année et très agressifs, les Étourneaux sansonnets et les Moineaux domestiques s'emparent souvent des sites de nidification de l’Hirondelle noire, incluant les condos que les amateurs d'hirondelles aménagent spécifiquement à l'intention de leurs protégées.

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2 observations
Hirondelle rustique

L'hirondelle rustique est omniprésente là où il y a des infrastructures agricoles lui permettant de s'installer sur la charpente pour y faire son nid. Elle est commune en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Dans nos contrées, elle est associée aux milieux ouverts où elle chasse les insectes en vol. Pour nicher, elle a besoin d'un endroit couvert afin de protéger des intempéries son nid à base de boue. Il est fréquent qu'elle fasse son nid sur les poutres de granges, sous les ponts et dans les tunnels. Le dessus du corps est bleu marine, le dessous est brun ocre, la gorge et le front marrons. Sa queue très fourchue la différencie de ses cousines. En vol, lorsque la queue est bien déployée, on peut voir de petites taches blanches sur les rectrices de la queue. Les deux sexes se ressemblent. L'hirondelle rustique est relativement loquace; son chant est un babillement aigu se terminant par un grincement étrange. Quand on s'approche du nid, elle peut émettre un «ti-pi ti-pi ti-pi» strident.

Faits marquants 

Elle est fidèle à son site de nidification et y revient tous les ans. Elle peut se reproduire toute sa vie avec le même partenaire bien que ce ne soit pas systématique. Cette hirondelle est très agressive en période de nidification et n'hésite pas à fondre en piqué sur les intrus.

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7 observations